
Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous comment je peins mes tableaux et mon évolution d’hier à aujourd’hui.
Il y a quelques années, lorsque je rêvais de peindre aussi librement qu’aujourd’hui, je retravaillais et superposais plusieurs couches de peinture acrylique. Tout devenait très texturé. C’était chargé de vécu et de persévérance. Certains disait que je devrais abandonner mais je voyais encore du beau et j’aimais le défi et l’effort pour atteindre mon but. Je rageais souvent en apprenant et en explorant.
À force d’acharnement, parfois ces tableaux finissaient aux poubelles et les résultats étaient moins souvent heureux qu’aujourd’hui même si certains ont eu du succès. Ce processus créatif était laborieux et me demandait beaucoup d’énergie. Mais maintenant je constate que cette persévérance m’a donné de l’assurance.
Aujourd’hui, je peins de façon très spontanée. De gros coups de spatules bien maîtrisés avec de gros empâtements à l’acrylique. C’est comme je le veux, sans anicroches. Un mouvement fluide exprimant l’érosion du paysage. En plein contrôle, je maîtrise mes couleurs, ma technique et mon sujet. La finition se fait au petit pinceau pour dessiner mes personnages que j’aime plus réalistes et détaillés pour contraster avec la nature vierge.
Je voudrais toujours continuer sur cette lancée parce que le résultat m’apporte beaucoup de satisfaction et est très apprécié. Je suis présentement dans un état d’esprit de zénitude comme ce que je veux exprimer dans ma peinture. Je suis dans une période de liberté d’expression et de laisser aller. Je profite du moment présent parce que je sais que je n’ai pas fini mon évolution.
MANON MARCHAND
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